Les logements atypiques en France
Hébergement insolite, habitat léger, lieu de vie atypique, ces mots résonnent comme de possibles solutions d’avenir en matière de logement. Les loyers qui explosent, les prêts hypothécaires qui enferment et les nouvelles conceptions en termes de durabilité n’y sont pas étrangers. Quels types d’hébergements atypiques existent ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? Quelle est la réglementation en vigueur ? Mode d’emploi pour une transition vers le logement alternatif.
Logement atypique en France : état des lieux
Depuis quelques années, l’habitat léger et les hébergements alternatifs rencontrent un succès grandissant en France. Parmi les facteurs d’influence s’impose le coût prohibitif des maisons et des appartements traditionnels. Mais c’est aussi un phénomène d’époque lié aux préoccupations écologiques qui invitent à penser de nouveaux modes de vie donc des logements alternatifs.
Moins coûteux, moins polluants, les différentes versions d’hébergements atypiques disposent d’atouts non négligeables. Ils permettent aussi des modes de vie plus flexibles et des formules de cohabitation en communautés.
Le logement atypique recouvre une importante variété d’habitats. En milieu rural, on entend de plus en plus parler de yourtes, de Tiny Houses, de cabanes ou de roulottes. En ville, ce sont les espaces industriels ou commerciaux réhabilités, les lofts ou les souplex qui font leur place sur le marché immobilier.
Les différents types de logements atypiques
Un local commercial ou industriel réhabilité
Habiter dans un ancien atelier d’artiste, une boutique d’artisanat fermée ou un vieux local industriel ne manque pas de charme. Certains l’ont bien compris et excellent à leur donner une seconde vie en tant qu’hébergement insolite. Charme, localisation, prix réduit, disponibilité font les atouts de ce genre de logements atypiques.
Si vous souhaitez transformer un local commercial ou industriel en habitation, il faudra passer par une série de démarches administratives pour obtenir une autorisation. Ce sont ensuite les travaux et l’investissement qui constituent la part majeure de l’effort à fournir. Une salle de bain et une cuisine représentent les adaptations prioritaires et incontournables.
A la proue du logement atypique : la yourte
Avec son parfum de voyage, d’exotisme et de liberté, la yourte a conquis de nombreux adeptes. Beaucoup moins onéreuse qu’une maison « en dur », la yourte peut cependant offrir un bel espace à ses habitants. Elle se monte très rapidement et peut aussi être déplacée. Ses matériaux lui confèrent une bonne isolation thermique et elle se chauffe aisément via un poêle à bois ou à pellets.
La yourte comporte généralement un espace de vie unique, dans lequel chaque petite pièce communique avec les autres. C’est donc à une cohabitation de proximité que doivent s’attendre ses occupants. L’isolation acoustique est limitée et impose un mode de fonctionnement en communion avec l’extérieur, plus approprié pour les amoureux de la nature.
La Tiny-house en vogue dans l’hébergement insolite
Elle s’affiche fièrement dans les médias spécialisés, la Tiny House a le vent en poupe. Economique, écologique, déplaçable, charmante, les atouts de la cabane moderne sont une évidence pour la génération qui l’a vue naître.
Le choix de cet hébergement insolite mérite cependant réflexion. Vous sentez-vous capable de vivre, passer la nuit et manger dans un espace très petit ? Sans compter qu’il vous faudra aussi y ranger toutes vos possessions. Populaire pour les séjours de vacances de quelques nuits, cette formule exige une grande capacité d’adaptation sur le long-terme.
Logement atypique en ville : le souplex
Le souplex est un appartement de 2 étages partiellement situé en sous-sol. Son coût est moins important que celui des duplex classiques. Sa disposition lui donne un certain cachet, argument souvent décisif pour ses futurs propriétaires.
Cette option comporte aussi des inconvénients. Le souplex est, par essence, peu lumineux et plus sujet aux problèmes d’humidité. Bas de plafond, les possibilités d’aménagement et les types de mobilier sont limités, d’autant que l’accès n’est pas toujours aisé.
Les logements atypiques et leur réglementation en France
La loi distingue les habitats légers (yourtes, cabanes, Tiny Houses,…) des logements alternatifs (locaux commerciaux, souplex,…). L’habitat léger répond à un cahier des charges lui imposant notamment d’être mobile, démontable, déplaçable et axé sur une vie sobre et autonome. Les logements de moins de 40m² doivent être déclarés à la mairie tandis que les habitations plus volumineuses sont soumises à un permis de bâtir.
Vivre dans un local industriel ou commercial réhabilité exige une série de démarches administratives. L’autorisation dépend notamment des dispositions du plan local d’urbanisme. Le propriétaire devra également demander un permis pour l’exécution des travaux de transformation. Les logements insolites, assortis d’un spa et situés en plein nature, se prêtent particulièrement aux séjours de vacances, qui dépendent d’une réglementation spécifique.
Comment trouver un hébergement alternatif ?
De plus en plus de sites web spécialisés dans l’habitat léger et les logements atypiques diffusent des annonces de vente. Inscrivez-vous sur des plateformes telles que « espaces-atypiques.com » pour dénicher la formule insolite qui convient à vos besoins.